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Selon l’enseignement médical antique, il existe quatre tempéraments – bilieux, flegmatique, sanguin et mélancolique – qui dérivent des quatre humeurs de l’homme qui sont la bile, le flegme, le sang et la mélancolie. Le vocabulaire médical, utilise indifféremment les termes « tempérament » ou « complexion » pour désigner une même réalité.

La théorie des humeurs et des tempérament a été observée et enseignée par de nombreux médecins depuis Hippocrate (5e siècle avant le Christ), Claude Galien (2e siècle après le Christ) et par toute la médecine occidentale du Moyen-Age jusqu’à Ambroise Paré (16e siècle). Une description succincte des quatre tempéraments a été inscrite dans le traité de l’Ecole de Salerne (Ecole de Salerne.pdf) qui contenait les rudiments de la science médicale et avait vocation à être appris par cœur. S’appuyant sur les données de ce traité et sur son expérience, le médecin français Ambroise Paré décrit les quatre tempéraments dans son ouvrage Introduction à la chirurgie (Ambroise Paré.pdf).

A partir du 17e siècle, cette théorie semble avoir été progressivement mise de côté par le monde médical. Elle s’est néanmoins transmise par les philosophes et psychologues, oubliant quelque peu la réalité physiologique des humeurs. Emmanuel Kant décrit ainsi les quatre tempéraments dans son ouvrage nommé Anthropologie, mais sans évoquer la nature des humeurs (Kant.pdf).

Aux Etats-Unis, vers les années 1920, le père Conrad Hock relance cette connaissance en publiant un ouvrage sur les quatre tempéraments. Il s’inspire de Kant mais ajoute l’existence de tempéraments mixtes (bilieux-sanguin ou sanguin-flegmatique par exemple). A peu près à la même époque, le pasteur américain Tim Lahaye, auteur de deux ouvrages sur les tempéraments, choisit de définir douze tempéraments mixtes, rejoignant ainsi l’enseignement de Sainte Hildegarde de Bingen